Gouille des Fours

Départ un peu plus tardif que le col du Rasoir et direction cette fois-ci les Confins avec Cathy et Christophe.
Après s'être chaussé, on prend la direction du refuge de la Bombardellaz puis on commence la montée dans la combe de la Grande Forclaz.
Après avoir franchi le dernier verrou herbeux, on bascule dans un autre monde.
Après l'herbe verte et grasse des alpages, le gris du pierrier.
Après le tintement des cloches de moutons, le silence de la combe seulement perturbé par les cailloux que nous faisons rouler durant notre montée.







On arrive au col entre l'Ambrevetta et le Mont Fleuri et on découvre le vallon verdoyant des Fours.



On y descend en marchant sur les arêtes qui mènent au col de Portette mais en tirant droit avant de l'atteindre. On veut atteindre la Gouille des Fours pour y pique-niquer mais le chemin est plus long que prévu et nous sommes distraits par quelques habitants du coin.



Nous décidons de nous arrêter sous la Tête du Greppon en dessous de laquelle une meute d'une trentaine de chamois est installée.



D'autres nous surveillent depuis le sommet de la tête.



Le vent et le frais nous font cesser notre pause casse-croûte et nous remontons vers la combe de la Grande Forclaz. (Le col est tout à droite au niveau de l'éperon rocheux)



En y remontant un dernier regard sur la combe des Fours et les nuages daignent se déchirer pour nous offrir une vue superbe sur le blanc éclatant du Mont-Blanc.
En redescendant, notre chemin croisera encore un chamois qui traversera en courant la combe de la Grande Forclaz, son compagnon préférant remonter Tardevant. Retour par les chalets de Paccaly d'en haut puis arrivée aux Confins où à 100 m à vol d'oiseau des voitures, on tombera nez à nez avec un renard perturbé errant au bord du chemin et faisant la joie des appareils photos des touristes en sandale et chaussures de ville...