10/11/09 : Phortse – Dingboche (4250 m)

Départ vers 8h sur un chemin en balcon, tout ensoleillé. Ils y a des yaks qui paissent partout, ils ont l’air mignon et doux.

Christine a encore du mal, du coup on fait encore beaucoup de pauses. On arrive vers 11h30 à Tengboche pour la pause du déjeuner, c’est le dernier véritable « village de sherpas » : les villages plus hauts n’étaient au départ que des bergeries, et ont évolués en villages de lodges avec le tourisme.

Après le repas, le chemin est un peu un « traversée du desert » : le chemin est loooong, et semble interminable, parce qu’on a l’impression d’y être presque, mais que ca n’avance pas.

Pour finir, on aura marché 5h30, mais avec toutes les pauses, on a l’impression que la journée a été vraiment longue.

À Dingboche, le lodge fais presque usine : il y a 55 places (et il y a 38 personnes)… et le village compte une bonne dizaine de lodges de cette taille… ca se voit qu’on est entrés dans la vallée menant à l’Everest. Mais bon, les chambres sont propres, et on a un bon coin pour discuter, bouquiner et boire du thé.

On va se coucher vers 21h après un brossage de dents dans les champs de patates.

09/11/09 : Na – Phortse (3840 m)

Petit déj à 7h30, avec juste des toasts (le muesli, c’est fini !!) et un pseudo sirop d’érable… l’eau a toujours un gout de fumée, mais bon…

On part ensuite tranquillement en longeant la rivière, au soleil… mais il fait bien frais.

Suit une matinée de « plat népalais » (i.e : pas mal de dénivelé cumulé en montées et descentes pour au final ne presque pas monter ni descendre). Le chemin est relativement long, mais surtout on s’arrête souvent pour attendre Christine (et Patrick qui l’attend), car elle est malade et a du mal à avancer.

On fini par arriver au lodge à 13h, j’ai vraiment faim, malgré la pause bounty à 10h (rallongée par l’observation de Thars, sorte de chamois locaux), et une pause « barre de céréales parce que j’ai la dalle » dans un beau village sherpas pas du tout modifié par le tourisme – parce que les touristes n’y logent pas).

Une fois arrivés et rassasiés, on se lance dans la lessive : il y a une fontaine un peu plus haut dans le village qu’on part donc utiliser.. L’eau est très froide (3-4°), mais il faut bien laver ;-). Comme on monopolise la fontaine, un petit dzo a l’air tout perdu de ne pas pouvoir venir boire, mais il est peu farouche et je peux lui donner à boire directement dans la gamelle. Il est tout mimi J

On repart les mains rouges et glacées : les locaux ont bien du courage !!

Pour la douche, par contre, on commande un paquet d’eau chaude, dont on va s’asperger dans une petite pièce nommée « hot shower », qui fait un peu serre, et où il fait donc chaud. C’est bien agréable de se sentir vraiment propre !

Dans l’après midi, un taureau vient se servir dans les épinards lavées et mises à sécher au soleil… apparemment c’était son heure de repas, et était habitué à ce que les gens lui donnent à manger..

Gouter puis diner (18h15), où les pates sont malheureusement pleines de coriandre.. La pièce est pour une fois bien éclairée : en effet, comme il y a une petite centrale hydraulique un peu plus haut, il y a un peu plus puissance qu’avec des panneaux solaires.

On passe la soirée à écouter (supporter) de la musique pseudo-tibétaine aux arrangements chinois, c’est moyen…

Extinction des feux à 21h20, après avoir un peu lu grâce à la vraie lumière !

08/11/09 : Gokyo – Gokyo Peak (5280 m) - Na (4300 m)

Comme le départ pour monter au sommet (Ri) est prévu à 7h, avec petit dés à 6h30, on se lève assez tôt (quand même pas aussi tôt que quand je prends le train à 6h30, 5h45 au lieu de 5h25), histoire d’avoir le temps de ranger le bordel (ben oui…). Même si on commence à s’habituer à l’altitude, le cœur a quand même une forte propension à s’emballer dès qu’il s’agit de ranger un sac de couchage (qui semble être de plus en plus gros et ne pas vouloir rentrer dans son sac…).

Après avoir longé le lac, on entame la grosse montée vers 7h10 : il y a au moins deux groupes devant nous, dont un de Exodus (groupe anglais) qui a un rythme complètement fou : 5min de marche au pas de charge, 5 min de pause où tous les survivants soufflent comme des bœufs… on se demande s’ils vont tous arriver en haut.

Pour nous, la montée se fait tranquillement, chacun à son rythme (tout en ayant nos sherpas/guides qui essaient de nous empêcher de monter trop vite, tout en nous incitant à monter régulièrement – des pauses, mais pas trop..).

On découvre peu à peu le paysage grandiose qui nous entoure… sous un superbe ciel bleu.

À 100m du sommet, on fait une longue pause (30min), histoire d’attendre une des filles du groupe (Christine), qui a un peu de mal… Si la pause est agréable, ca me casse complètement les jambes, et j’ai donc beaucoup de mal à repartir…

Arrivée au somment vers 9h30, j’ai un peu la tête qui tourne, mais c’est supportable… Jérôme, qui hier en arrivant à Gokyo allait moyennement, trotte comme un cabri, et fais des photos de tout et partout…

On reste une bonne demi heure au sommet, j’ai froid et j’ai déjà fini tout mon thé chaud, et on entame la descente… Ca ne va pas bien du tout pour moi, j’ai envie de vomir, mon muesli poussiéreux au lait en poudre ne veut pas descendre, j’ai les jambes toutes molles, chaud puis froid, mal à la tête… Jérôme a beau faire du soutien psychologique, je met 1h10 à descendre (alors que Pierre n’a par exemple eu besoin que de 30min…)… J’arrive enfin au lodge, je me réchauffe, ca va un peu mieux, mais ce n’est pas encore la fête.

Je machouille 3 patates pour le déjeuner, mais ca ne veut pas passer… (Jérôme s’occupe donc de terminer mon assiette ;-) )

On repart vers 13h pour redescendre à Na, d’abord en reprenant le chemin emprunté à la montée. Le début du chemin m’est difficile, j’ai à nouveau mal à la tête. Harka me fait respirer (pour bien expirer)… mais quand je me concentre là dessus je n’arrive plus à marcher… en plus je cogite, en me disant si c’est comme ca je n’arriverai pas à monter au Kala Pathar..

Mais bon, au bout d’un moment dans la descente ca commence à aller mieux, et je commence même à avoir faim… c’est bon signe.

On arrive à Na vers 15h10, le lodge est sommaire, et le soleil va bientôt disparaitre derrière les montagnes. Donc on profite d’un peu d’eau pour se faire une toilette sommaire (pieds, visages, bras… le reste ce sera encore avec des lingettes… et la lessive qui urge ce sera pour demain).

Gouter au coin du poêle, l’eau a le gout de fumée, c’est assez particulier…

Puis diner, et papote, avec les sherpas aussi, et on cherche à deviner leur âge : Harka a 41 ans, Lambabou 42, Kamille 44, et Soname 21. Ce dernier a d’abord été « petit moine » jusqu’á vers ses 15ans… puis il a arrêté pour pouvoir s’occuper de ses parents, et accompagne des groupes à travers la vallée de Khumbu depuis 3 ans.

On part se coucher vers 20h30.

Lors de ma sortie nocturne (et oui, on en boit du thé !), je devine (sans mes lunettes) que le paysage est superbe (nuit claire, presque pleine lune, sommets enneigés)… mais il ne faut pas pousser, je ne vais quand même pas jusqu’à retourner chercher mes lunettes !

07/11/09 : Machermo - Gokyo (4750 m)

Oui, bon, j'ai pris une pause... mais j'ai eu des soirées bien occupées [sans commentaires pour le reste de la journée...].

Départ 8h15, un peu en pagaille pour ma part... parce que ma lentille droite fait des siennes (les nuits dans la solution presque gelée ne doivent pas être excellentes...)... et puis j'ai mal à la tête, le nez bouché mais qui coule quand même... je teste le thé à l'efferalgant (je n'avais pas d'eau mais juste du thé à ma disposition), et comme on pouvait s'y attendre, c'est franchement pas bon..On part le long de la rivière, pour remonter vers Gokyo. Il fait bon au soleil, mais bien frais dès qu'on passe à l'ombre ou dès qu'on n'est plus protégés du vent.On découvre au bout d'un moment, un à un, les 3 premiers lacs de Gokyo: le premier est assez petit, il y a même des canards pas frileux qui y nagent.
Le second est bien plus grand et apparaît dans un superbe turquoise.Enfin on arrive à Gokyo, au bout du troisième lac.
Il est 12h30, il fait faim: ces derniers jours on a toujours déjeuner bien avant 12h, et là avec le vent froid et l'altitude, j'ai une super dalle!

Repas encore à base de frites; de pâtes, et de légumes... avec des knakis aussi, très typique ;-)
Mais pour une fois Jérôme ne finit pas toutes les assiettes, parce qu'il n'est pas dans son assiette (quel humour ce soir ;-) ).

Après s'être installés, on repart se balader vers 14h, en direction du camp de base du Cho Oyu et des autres lacs de Gokyo. On s'arrête au bout d'une heure de montée, dans le vent glacial, arrivés au 4ème lac. Ensuite, on remonte un peu, pour découvrir une gigantesque moraine dont je n'imaginais pas l'existence depuis la "vallée" où nous étions pendant la montée (et même si la carte indique un glacier...), le surplomb est assez impressionnant... mais il fait super froid, je n'ai pas envie de rester là à regarder le paysage, mais juste envie de rentrer au chaud, parce que bien que je soit habillée en haut, mon pantalon est assez fin, et j'ai l'impression d'être en slip!!

Au goûter, j'enchaîne tisanes et eau chaude, pour tenter désespérément de me réchauffer... ça fini par aller mieux, surtout avec l'allumage du feux... qui du coup lance la soirée "enfumée à la bouse de yaks".

Après une mini toilette aux lingettes (suspens suspens, Magali, en aurons nous assez ;-)? ), histoire de ne pas faire ça juste avant de nous coucher et d'être congelés, on retourne discuter en attendant le dîner.... qui est heureusement servi dès 18h30: soupe "sherpa" (soupe de légumes, pâtes et patates), paillasson de pommes de terres (mais moins généreux qu'à Khumjung), et clémentines en dessert.

On part se coucher vers 20h30, quand nos guides et ceux des autres groupes commencent à s'installer pour dormir dans la salle à manger.

Je ne ressens pas trop le froid pendant la nuit, mais pour la première fois je garde mes chaussettes et mon jogging sans crever de chaud.

[edit du 9/12/09: hopeulà, voilà quelques photos!!]

06/11/09: Dolé - Machhermo (4410 m)

La nuit a été froide: il y a du givre sur les vitres en se levant.

On commence à marcher vers 8h, le soleil est arrivé mais il fait encore bien frais (mais au moins le tuyaux d'arrivée d'eau n'est plus gelé comme la veille au soir où on s'est retrouvés bêtes en voulant se laver les dents -oui, on s'est lavé les dents à l'eau courante et pas à l'eau traitée, et nous n'avons pas été malades...). . Le vent est aussi de la partie, assez glacial et il s'insère au plus profond sous les vêtements... on reste bien habillés.
A la pause de 10h, on profite du soleil et d'être abrités du vent pour se reposer un peu... je commence à m'enrhumer et à avoir le nez qui coule...

On arrive au lodge un peu avant midi, chowmen au déjeuner... puis on profite de la chaleur derrière les vitres jusqu'en début d'après midi, avant d'aller encore se geler dehors pour à nouveau prendre de l'altitude. Si à la montée on se réchauffe la descente est glaciale... j'ai beau marcher aussi vite que je peux, je suis gelée en arrivant.Retour au lodge, je vais faire mon gros achat du trek: 10 paquets de mouchoirs à 80rs (80cts d'€) le paquet... ca fait donc 8€ de mouchoirs (et ca a beau être du tempo, ce n'est pas la qualité allemande!!!). C'est pas grave, au moins je serai tranquille pour les prochains jours!

Diner au Dal-Bat. Vers 18h30 surgit une demoiselle avec un énorme sac, lampe frontale, et qui a l'air frigorifiée (il fait nuit depuis plus d'une demi heure).. elle cherche un lodge.. le notre est plein (il y a aussi un groupe d'Allibert), mais un des accompagnateurs l'accompagne faire le tour des lodges pour trouver où loger... Si je suis sûre que ca peut être intéressant de faire un tel voyage sans groupe et sans porteurs, je pense que c'est quand même important d'avoir quelqu'un qui connaisse le coin et la longueur des étapes importantes.. histoire de ne pas se retrouver justement à marcher en pleine nuit sans savoir où dormir...

Étant bien crevée et avec un bon mal de crane, je vais me coucher un peu avant 20h., après une toilette "lingettes".. pour me faire réveiller vers 20h30 par Jérôme allant se coucher: lui et les autres du groupe se sont gentiment fait virer de la salle commune où dorment tous les accompagnateurs et sherpas.

05/11/09: Khumjung - Dole (4100 m)

Aujourd'hui on se lève un peu en avance avant le petit déjeuner: en plus de devoir ranger notre bordel habituel dans la chambre, on a aussi nos matelas gonflables dont s'occuper: au vu du froid ambiant, on s'est dit qu'on serait probablement mieux isolés avec un matelas supplémentaire

Départ un peu avant 8h, pour moter d'abord dans l'ombre où il fait bien froid. Ca va tout de suite mieux quand le soleil apparait.

Pause thé un chouilla avant 4000m: 3998m ;-)
Mais on ne dépasse ppas tout de suite la barre, on redescend d'abord vers la rivière pour dejeuner (avec corned beef :-s).

Après le déjeuner, belle montée pour remonter au dessus de 4000m, et arriver à Dolé (enfin; un poil avant). Les chambres du lodge sont nettement plus spartiates que les jours précédents, on va pouvoir tester l'efficacité de nos sacs de couchage (et utiliser encore les lingettes pour se laver).

Une fois les sacs déballés, on repart un peu sur les hauteurs pour prendre de l'altitude, pour arriver au milieu d'un petit "champs" de kerns, où Harka brûle un peu d'encens local (feuilles plus ou moins sèches de rhododendrons).
Le vent est de plus en plus fort et froid, donc on redescends, pour aller se réchauffer autours du goûter.

Avec le reste d 'eau chaude du thé, je vais me faire une petite toilette, qui se transforme en vrai toilette avec maximum 2L d'eau, et il me reste même un peu d'eau pour laver quelques vêtements (dans la gamelle pliable... qui fuit...).
Un peu frigorifiée quand même, je retourne me réchauffer dans la pièce enfumée à la bouse séchée, pendant que Jérôme va avec Aymeric se faire un brin de toilette, mais à la dure, dehors et à l'eau froide: Soname, l'un des sherpas, les regarde comme deux fous!

Au diner c'est pizza-frites, très typique ;-) On a fini de manger à 19h, et on discute ensuite un peu avec Kamille (avec Harka pour interprête), notre SIrdar, qui a participé à 8 expéditions de l'Everest (dont deux avec succès), est monté 5 fois au Cho Oyu (un 8000 pas loin du Gokyo Ri, lui aussi frontière avec le Tibet)... on se dit que ca doit un peu être des vacances que de nous accompagner...

On va se coucher vers 21h.

04/11/09 : Namche – Khumjung (3790 m)

Départ vers 8h25, après les porteurs, par une grande montée par des escaliers pour monter sur les hauteurs de Namche, là où il y a un ancien aéroport (encore utilisé de temps en temps, mais plus des lignes régulières) : il y a eu des accidents (à cause du vent parfois fort dans l’après midi), et vu l’altitude (3800m), il y a beaucoup de cas de mal des montagnes dès l’arrivée.

On continue le chemin, pas très long malgré les pauses, encore pour admirer la vue sur l’Everst), et on arrive au lodge à 11h30.

Sieste après le repas, mais il fait froid dans la chambre (7°).

On part ensuite visiter le village, un monastère où on assiste à une partie de la prière, puis à l’hôpital, et enfin un autre monastère où on nous exhibe une tête de yéti (bof).

Il fait bien frias, retour au lodge où finalement il ne fait pas si froid par rapport à dehors.

Gouter pour se réchauffer, mais pas de douche, il fait trop froid !

Paillasson de pommes de terre avec œuf au plat pour le diner, puis on discute un peu pour aller se coucher vers 21h30.

03/11/09 : Namche – Thamo – Namche

Aujourd’hui c’est « repos » : pour s’acclimater on reste dormir à Namche, mais on va quand même se balader à la journée, et essayer de monter un peu, tout en faisant de l’exercice pour inciter nos globules rouges à sortir ;-)

Les toasts du petit dèj sont un peu moins enfumés que la veille, et il y a même du beurre « clarifié », un peu acide.

Début de ballade vers 8h15, pour aller d’abord sur un point de vue au dessus de Namche, d’où on a une belle vue sur le sommets du coin (dont l’Everest). On passe aussi voir un petit musée explicatif sur un tas de choses du coin (faune et flore, ramassage des poubelles, conquêtes de l’Everest, matériel, recul des glaciers, reforestation grâce à l’incitation á l’usage du chauffage aux bouses de yaks / dzos…).

On part ensuite le long de la vallée de Thamé, pour aller jusqu’à Thamo.

Le temps est sec, beaucoup de poussière, et encore plus quand on croise des caravanes de yaks descendus du Tibet pour aller à Namche.

Avant de déjeuner, visite d’un monastère de nones en reconstruction. La none qui est lá veut absolument qu’on lui achète des drapeaux de prières, mais non, je veux bien faire un don mais je n’ai pas besoin de drapeaux de prière.

En rentrant à Namche, ballade dans le village et sur le marché tibétain… mais on est finalement fatigués, la journée de repos fut fatigante ;-)

Au diner, pâtes avec sauce au fromage de yak, sorte de rouleaux de printemps, et pour qui veut, « chauffage » (piment). En dessert, beignets de pommes.

On va se coucher vers 21h30…

02/11/09: Phakding – Namche Bazar (3440 m)

Lever à 6h30, mais en fait on est réveillés par le bruit dès 6h : si les murs sont en pierre, les cloisons ne sont que des planches de bois, et les sons passent très bien !

Premier petit dèj de lodge, on découvre la confiture Druk, bien fluo! (la photo ci dessous n'est pas de moi, elle a été trouvée par Aymeric sur internet)

On commence à marcher vers 8h, il y a du monde sur le chemin, c’est un flot ininterrompu de marcheurs, porteurs et dzos (croisement yak-vache).

Après une pause thé on refait très vite une pause déjeuner : il faut manger avant la grande montée de Namche, car il n’y a pas de possibilité de restauration durant la montée.

On entame donc la montée vers 12h30, 700m de montée, poussièreuse, assez raide (mais ca va quand même), avec des porteurs pliés sous la charge (une dizaine de plaques de bois en 1*2m, a priori ca peut peser jusqu’à 120kg)…

On arrive en vue du bourg au bout de 2h, après avoir pu entr’apercevoir pour la premiére fois l’Everest á un point de vue.

Arrivée à Namche, on traverse le « marché tibétain », au final surtout des produits « made in China », North Fake et compagnie ;-) notre guide nous dit qu’il n’y a aucune garantie de qualité sur ces produits… Le tibet étant le fournisseur le plus proche, un flot de marchandises arrive par camion à la frontiére (la route côté tibetain va assez loin), et est ensuite emporté à dos de Yaks pour se deverser sur le marché nepalais.

Namche est un dédalle de maisons plus ou moins cossues, avec boutique au rez de chaussé. La ville est très vivante.

On arrive finalement à notre lodge, qui tient presque de l’hotel (à part pour le chauffage). On récupère nos sacs, nos chambres,et on se lance dans la premiére lessive… en 5 min la chambre est en bordel (et ca ne s’arrangera pas).

Pause gouter, puis plus tard Dal Bat « deluxe » (avec viande de buffle), et en dessert crème anglaise au tapioca : je suis quasiment la seule de notre groupe à en manger… les anglais de la table d’à côté ont l’air d’apprécier aussi ;-).

www.himalayanculturehome.com: site internet du lodge

01/11/09: Kathmandou – Lukla (2850 m) > Phakding (2600 m)

Lever 6h pour partir tôt : l’avion est en principe à 8h30.

C’est encore l’arnaque au « pourboire pour portage sur 5m de notre sac » entre le taxi et le hall de l’aéroport, avec la complaisance de notre guide (c’est finalement le seul point négatif que je trouve à ce voyage).

Une fois à l’aéroport, on attend… l’avion est en retard, probablement à cause de brouillard à Lukla. Après 2 contrôles de police (sacs, corps), un peu « pipeau » (quand on te demande juste si tu as des matières dangereuses, un couteau, un briquet… sans vérifier du tout, et en continuant de lire le journal…), on fini quand même par partir.

C’est un petit avion 16-17 places, on est 13 passagers, une hôtesse et deux pilotes.

Jolie vue, beaucoup de terrasses, il fait beau. L’arrivée est sportive mais très bien maitrisée, nous voilà à Lukla.

Nos 5 porteurs, 2 sherpas et notre sirdar nous attendent à la sortie de l’aéroport, ca y est, ca commence!

Bon, en fait, pas tout de suite, on va d’abord un peu plus loin pour prendre un thé et sortir nos affaires de marche (les bâtons, trousses de secours, remplir les bouteilles d’eau, etc..).

On part ensuite pour de vrai, pour 1h30-2h de marche, en s’enfonçant dans la vallée, et en découvrant peu à peu les premiers sommets.

Première pause déjeuner : thé, pates, patates, légumes (épinards et carottes… avec le chou, c’est ce qui pousse ici).

Petite sieste (on a du temps et il faut y aller doucement), puis on repart, encore pour moins d’une heure de marche avant d’arriver à Phakding, dans un lodge tout neuf et assez confortable (il y a même une douche). Après avoir posé nos affaires, on repart se ballader avant que la nuit ne tombe, en montant au monastère au dessus, ou on admire plus le chiot peluche que l’architecture locale ;-)Diner (Jérôme se taille tout de suite sa réputation de gros mangeur et finisseur d’assiettes) avec Apfelstrudel en dessert, papotte histoire de se connaitre un peu, et dodo vers 22h.